Mes outils de travail
On ne fait du bon travail qu’avec de bons outils ! Qu’ils soient traditionnels ou numériques, certains sortent du lot par leur originalité, leur richesse, leur efficacité ou leur durée de vie. Voici ma sélection d’outils de travail qui me servent régulièrement et que j’apprécie particulièrement.
Travail collaboratif
Miro
Un tableau blanc, des feutres, des Post-it : c’est tout ce qu’il me fallait pour animer un atelier avant 2020. Et puis, le Covid-19 est arrivé, il fallait trouver une solution en ligne tout aussi efficace. Miro existait déjà, mais la pandémie l’a propulsé comme outil de référence. À tel point que je l’utilise aussi en présentiel désormais !
Il faut dire que la solution très bien pensée, intuitive, efficace, performante. Et les améliorations permanentes en font un outil de plus en plus présent dans les entreprises. Le résultat est de très haut niveau, mais on peut encore aller plus loin avec des extensions, des connecteurs, les API…
La gestion des tableaux est une des fonctions que je préfère. L’ajout ou le déplacement d’une ligne ou d’une colonne avec des tonnes de contenus graphiques dans les cellules, il n’y a que Miro pour le faire bien. Je gagne un temps dingue en réunion, avec un résultat final au top et sans retouche !
Site officiel MiroRéférentiels de données et de documents
Joplin
J’ai adopté Joplin en 2020, après avoir utilisé de nombreux outils de gestion de notes, tels qu’Evernote ou Notion. En dehors du fait qu’il est open-source, cet outil est redoutablement simple et efficace au quotidien ! C’était pour moi les deux critères essentiels souvent mal couverts avec les autres solutions.
L’écriture se fait en markdown, mais aussi en wysiwyg si on préfère. Je peux stocker des notes dans des carnets, inclure des carnets dans d’autres, étiqueter mes notes et faire des recherches sur tout le contenu. Je peux synchroniser tout ça comme je veux, sur tous les types de terminaux, sur des serveurs de synchronisation que je contrôle. Je peux exporter les contenus dans des formats ouverts (markdown, HTML, PDF…), ce qui me garantit la portabilité des données si Joplin disparaît un jour.
La version desktop tourne sous Windows, MacOS et Linux, l’application mobile sur iOS et Android. Autant dire que ça en fait une solution universelle ! Le clipper pour les navigateurs web est très bien pensé, ce qui me fait gagner un temps précieux pour la veille.
Je m’en sers aujourd’hui pour toutes mes notes et mes bookmarks. Quelques plugins sont particulièrement utiles : liens rapides entre notes, visualisation de graphe de notes, favoris, intégration dynamique de notes par mot-clé, etc.
Site officiel JoplinTagSpaces
Née en 2012 en Allemagne, cette solution open-source est un gestionnaire de fichiers bien pensé et versatile. Je m’en sers quotidiennement pour conserver et retrouver mes documents les plus importants. Comme elle peut être installée en local et en mode stand-alone, je la promène d’un terminal à l’autre sans problème (Windows, Linux, MacOS, via disque externe ou synchro de fichiers). Elle peut aussi être hébergée sur un serveur web (WebDAV, NextCloud…).
La visionneuse intégrée permet l’affichage de nombreux documents dont les PDF et les images. Je peux donc mélanger des formats de fichiers et voir leur contenu directement dans TagSpaces. Un gain de temps énorme dans les recherches ! Autre atout : le système de tags qui peut s’organiser par groupes. La classification est donc très précise.
La recherche s’effectue par mots-clés et combinaisons de conditions sur les tags. On peut également créer des notes illustrées ou s’en servir comme gestionnaire de bookmarks. Bien d’autres fonctions existent dans les versions commerciales.
J’ai testé beaucoup de solutions pendant des années, avant de m’arrêter sur celle-là !
Site officiel TagSpacesAirTable
Nous avons tous tenté de créer des référentiels de données sous Excel ou autre tableur, sans réellement parvenir à un résultat solide et fiable. En effet, dès qu’on partage un classeur, c’est la fête ! Chacun modifie la structure des feuilles de données (colonnes, valeurs prédéfinies, filtres…) et se lance dans un concours de style (polices, couleurs, bordures…) totalement incohérent ! Il reste l’option de la vraie base de données (Access, MySQL, PostgreSQL…), mais sa configuration et sa maintenance demandent de solides compétences techniques, sans réelle capacité d’adaptation une fois en production.
Et puis, AirTable est arrivé ! Sous son air d’application très basique, elle propose un nombre de fonctionnalités incroyables qui répondent à une très grande majorité de besoins. Comme avec un tableur, les données sont enregistrées par ligne, les colonnes représentant les attributs de chaque enregistrement. On peut donc construire une base de données structurées très facilement. Mais il est possible de surpasser une grosse limitation des tableurs : les relations entre tables. Comme dans une base de données relationnelle classique, des colonnes peuvent être définies comme des enregistrements d’une autre table, ce qui crée de fait une relation. AirTable le propose avec une facilité déconcertante !
Ajoutons à cela que la représentation de données peut prendre des formes très diverses (tableau, fiches, kanban, timeline, calendrier, formulaires…), que plusieurs utilisateurs peuvent l’utiliser en simultané, que vous pouvez connecter votre base à n’importe quel autre outil via les API (en entrée et en sortie) et vous comprendrez pourquoi certaines entreprises ont abandonné leurs outils classiques de gestion de données pour tout placer dans AirTable. Il n’y a pas vraiment de limite si ce n’est son imagination… ou le coût du service : gestion de comptes clients (CRM), catalogue de produits (PIM), gestion d’assets (DAM), gestion de contenu pour sites web (CMS), gestion de commandes (OMS), gestion de projets (équipes, tickets, planning…), gestion d’événements, base documentaire, etc.
De mon côté, je l’exploite beaucoup pour modéliser les données d’un futur système. J’apprécie sa souplesse, son accessibilité à tous les profils et le travail en commun sur une même base. J’ai attendu cet outil des années, il est donc incontournable dans mon travail.
Site officiel AirTableExploration de données et datavisualisation
Orange Data Mining
Orange est un outil vraiment agréable pour comprendre des données. Ses concepts sont bourrés d’astuces et l’ergonomie est bien pensée. Donc mon expérience utilisateur est au top !
Les composants de traitement des données sont un peu limités (il vaut mieux avoir des sources propres et cohérentes), mais les possibilités d’exploration et de datavisualisation sont fantastiques ! J’apprécie particulièrement la sélection dynamique de données, la mise à jour des graphiques en temps réel et les visualisations liées.
Un outil open-source et gratuit : aucune raison de ne pas l’adopter !
Site officiel Orange Data MiningKnime
Cet outil open-source très puissant me sert souvent à analyser des données quand je ne sais pas encore ce qu’elles contiennent ou qu’il faut sévèrement les manipuler pour en sortir quelque chose… L’interface fonctionne par composants fonctionnels qu’il faut lier entre eux. Ils sont capables de récupérer des données (fichiers, bases, cloud…), de les traiter, mais aussi d’en fournir des représentations graphiques. De nombreuses extensions existent pour couvrir des besoins métier et techniques très spécifiques.
Taillé pour les Big Data et destinés aux data scientists, il reste complexe, mais en n’utilisant qu’une petite partie de ses capacités, j’obtiens déjà des résultats utiles dans mes tâches quotidiennes.
Site officiel KnimeModélisation et architecture d’entreprise
Enterprise Architect
Si je devais choisir les outils qui m’ont le plus impressionné dans ma vie numérique, Enterprise Architect de la société Sparx Systems figurerait en très bonne place. Ses capacités sont étonnantes et, même après plusieurs années, j’en découvre toujours autant.
Il sait modéliser toutes les activités d’une entreprise, de la vision stratégique de la direction à la conception technique d’une application, en passant par les besoins métier, les exigences, l’architecture, les modèles de données, la planification de projet, l’évaluation des coûts et des risques… On peut faire de la rétro-ingénierie, de la génération de code et de documentation, de la simulation à partir de contextes, de la conception d’IHM… Bref, c’est un truc de dingue !
Certes, la prise en main est longue, l’outil reste complexe et il faut une bonne dose de connaissances théoriques sur les méthodes de modélisation, mais il aide à travailler mieux, avec beaucoup de recul et dans le respect des bonnes pratiques. Les équipes qui le maîtrisent réalisent des projets à une vitesse incroyable parce qu’elles voient mieux le périmètre, couvrent précisément les besoins et les systèmes, maîtrisent les évolutions et leurs impacts sur l’existant, définissent une feuille de route crédible et applicable.
Site officiel Enterprise ArchitectProchainement !
D’autres outils seront bientôt décrits ici : OpenRefine, Tabula, FreeMind, Affinity Designer, Affinity Photo, LibreOffice, Axure, Typora, Visual Studio Code, DBeaver…
Outils tangibles du monde physique
Papier + crayon
Indispensable en toute circonstance et en tout lieu, ne serait-ce que pour pallier la défaillance d’un outil numérique au moment précis où on vous donne des détails importants sur un sujet bien trapu !
Tableau blanc + feutres
Excellent support d’animation, de créativité et de synthèse. Indispensable en réunion de travail pour éviter la léthargie. Mais j’avoue qu’aujourd’hui Miro arrive à faire encore mieux, y compris pour les réunions présentielles !
Tablette graphique
Ma tablette Wacom remplace (presque) la souris et soulage mon poignet. Elle se révèle plus productive que la souris dans de nombreux cas, notamment sur la vitesse de pointage. Tout dépend des capacités des applications à bien la prendre en compte.
Outils oubliés, obsolètes… mais remarquables !
Dreamweaver + Fireworks
Mes deux outils de référence pour créer de jolis sites web… avant 2004 ! C’était sacrément bien pensé pour l’époque.
Photoshop + Illustrator
Un duo longtemps incontournable pour moi, mais le modèle sur abonnement d’Adobe m’a poussé vers Affinity Designer et Affinity Photo… sans aucun regret et pour un coût comparativement ridicule !
Cinema4D
L’application que je préférais pour sa richesse et son rendu quand je faisais encore beaucoup de modélisation 3D. Si je devais m’y remettre, je basculerais peut-être sur Blender…
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